Lieux Hantés
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Le fantôme du Théâtre de Calais

octobre 21, 2025
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Le fantôme du Théâtre de Calais

Elle errerait dans les couloirs du grand Théâtre de Calais à la recherche de son grand amour. Cette femme d’une immense beauté, a été la maîtresse de l’amiral Nelson, officier britannique qui a combattu Napoléon, est morte seule et alcoolique à Calais en 1815. Elle a été enterrée sous l’actuel théâtre, dans l’ancien cimetière. Puis déplacé dans une tombe anonyme au Cimetière Nord. La plupart des sépulture qui se trouvées sous le Théâtre , ont été soit détruites, soit déplacés au Cimetière Nord (près du Lycée Pierre de Coubertin).

On la surnomme la Dame blanche du Théâtre, son fantôme le hanterait toujours. Une ancienne femme de ménage, Colette Bourret, l’aurait aperçue il y a 20 ans. Depuis, même si personne ne l’a vue, le personnel assiste régulièrement à des phénomènes paranormaux :

« Un été, il n’y avait personne au théâtre. Quand on est revenu, on a vu des cendres dans un couloir », dit une femme de ménage.

Aujourd’hui, le personnel du théâtre avoue en avoir pris l’habitude :

« L’été, on entend le vent, poursuit-elle, Parfois, la lumière s’allume tout à coup. »

Des flagrances de fleurs sont sentis, un odeur de rose, des ombres qui furètent dans les couloirs …

Mais qui était lady Hamilton ?

Sa vie est un roman. Elle est née en 1777 d’un père forgeron et d’une mère couturière. Elle a été successivement domestique d’un médecin, serveuse de bar et vendeuse dans un magasin avant d’être la maîtresse de lords et d’officiers de l’armée royale.

Horatio Nelson
Horatio Nelson

C’est en effet grâce à sa beauté qu’elle échappe à sa condition. Elle devient d’abord la maîtresse de Sir Charles, qui fera d’elle une « lady » en lui finançant des cours de chant et de danse. Mais sa passion pour cette femme devient trop coûteuse. Il la jette alors dans les bras de son oncle, sir William Hamilton, ambassadeur du roi Georges III à Naples. Lors d’un séjour à Naples, elle rencontre l’amiral Nelson avec qui elle va vivre une véritable passion.

Rue Francaise là ou elle est décédée
Rue Francaise là ou elle est décédée

Elle devient sa maîtresse. Une fille, Horatia, est née de cette union. Peu de temps après, Sir William meurt, ne lui laissant aucun héritage. Deux ans plus tard, c’est au tour de l’amiral Nelson de quitter ce monde. Ses héritiers refusent de lui assurer son quotidien. Elle cumule les dettes et se fait jeter en prison. Pour fuir ses créanciers, elle se réfugie dans un hôtel à Calais avec sa fille. Vers la fin de sa vie, elle tombe dans le dénuement le plus total et termine ses jours dans Rue Française,sans le sou ou elle y décède le 15 Janvier 1815. C’est monsieur Cadogan, dont le père médecin a eu à son service la mère d’Emma, qui paye les 28 livres et 10 shilling destinés à régler les frais d’enterrement. Son corps ne sera jamais rapatrié en Angleterre, comme elle en avait fait la demande. On perds sa tombe pendant plus de 200 ans et grâce au travail de Mr Dominique Darré aidé par Madame Evelyne Pauriche  , la tombe a pu être enfin retrouvée au Cimetière Nord.

À propos de l'auteur
Reynald

Passionné de paranormale, de patrimoine et d'urbex. Administrateur en autre du Blog De L’Étrange. J'adore faire des enquêtes en terrain inconnu.

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